Le 12 juillet 1925, le maire prend un arrêté ayant pour but de mettre un peu d'ordre dans ce chaos. En particulier, les entrepreneurs placeront leurs matériaux dans des emplacements réservés à l'extérieur.
Le 6 septembre 1925, il est décidé d'établir un plan détaillé où sont prévus de nombreux chemins en bordure desquels toute concession sera placée. Le plan est approuvé le 31 décembre 1925.
Un autre arrêté interdit toute inhumation dans les allées et un délai est fixé pour le transfert volontaire des restes pouvant se trouver sous une future allée.
Le 7 avril 1929, le fossoyeur fut chargé de l'entretien général et, en particulier, du nettoyage des allées deux fois par an. Ce dernier travail laissant à désirer, fut, peu après, confié aux cantonniers communaux. Une amélioration sensible s'en suivit.
Image de 37 Petite histoire : le cimetière (suite 12)
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L'appenti et, sur la gauche, la citerne. (Ph. G. BRANCHUT 2007) |
Le 12 juin 1938, le Conseil décide l'édification d'une fosse murée destinée à recevoir les ossements épars et apparents. Elle fut surmontée d'un caveau de deux places pouvant abriter les cercueils, à titre provisoire.
A la même époque fut élevé le bâtiment destiné à loger le matériel utilisé au cimetière, dans le coin nord-ouest. En 1952, on y ajoute une citerne alimentée par l'eau de la toiture.
Image de 37 Petite histoire : le cimetière (suite 12)
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Au centre, le seul cyprés restant entre le cimetière et la route de la Prévôterie. (Ph. G. BRANCHUT 2009) |
En 1937, le Conseil achète le terrain séparant le cimetière de la route de la Prévôterie. Une porte fut ouverte sur la face nord. Cette voie fut bordée de cyprés dont plusieurs ont été détruits par le verglas de 1938.
Durant des siècles, nos ancêtres furent vraiment enterrés. Il était d'usage de creuser une fosse où le corps du défunt était descendu et recouvert de terre. Nous en trouvons encore des restes datant du moyen âge.
Les morts étaient placés dans un cercueil de pierres plates du pays.
Plus tard, le cercueil était en bois : peuplier ou pin à bon marché, ou chêne et chataigner d'un prix plus élevé.
A la fin du XIXème siècle, on prit l'habitude de construire une fosse murée surmontée d'un bâtiment, genre de chapelle. Certains même, utilisaient la construction sur terre pour y aménager des cases destinées à recevoir les corps.
De nos jours, on est revenu à la fosse murée avec, au-dessus, un ornement en pierre , en ciment ou en marbre.