Contrairement à l'église et au presbytère qui sont restés propriété collective et n'ont pas changé de place, les écoles n'ont pas toujours été au Bourg ou à L'emplacement de celle de la Prévôterie. Les papiers des premiers ont été retrouvés nombreux.
Les écoles ont été desséminées souvent dans les villlages, dans des maisons particulières, dirigées par des personnes exerçant en même temps un autre métier. Elles n'ont donc pas été un refuge respecté pour les archives.
Contrairement à ce qu'on croit, l'instruction en France ne date pas de la Révolution de 1789.
Les Druides et les Druidesses avaient des écoles où étaient rassemblés les enfants de la noblesse gauloise.
Les Ovates ou Eubages s'occupaient de l'éducation du peuple.
Bien que gratuite, au Moyen-Age, l'instruction ne se développa pas dans nos campagnes ravagées par les guerres et les épidémies.
LOUIS XIV, dans une déclaration du 13 décembre 1698, fixa le traitement des maîtres d'école à 150 livres pour les hommes et de 100 livres pour les femmes.
En 1685, l'Assemblée générale du Clergé avait décidé que les maîtres d'école revêtus de leur surplis, seraient encensés dans l'église et auraient les honneurs avant les laïques et les seigneurs de la paroisse.
Le 12 août 1793, Le Pelletier de Saint Fargeau fait adopter son plan d'après lequel les enfants des deux sexes devaient être retirés à leurs parents dès l'âge de 6 ans et casernés dans les maisons d'égalité pour y recevoir, pendant 6 ans, la même éducation.
Discours et décisions restent lettre morte.
Vint le Consulat et l'Empire. Le budget de l'Etat porte 4 250 francs pour l'instruction primaire, somme minime accordée par intervalles aux Frères de la Doctrine chrétienne.
Pendant 15 ans (de 1815 à 1830) les conflits de doctrine au sein même du gouvernement, font un tort considérable au développement de l'instruction.
En 1821, malgré la loi, les Jésuites chassés par LOUIS XV, essayent de revenir en France et de reprendre leurs fonctions enseignantes, sous la dénomination de Pères de la Foi.
Le Ministère de l'Instruction publique est confié à un évêque.
En 1828, GUIZOT, ministre de l'Instruction publique, fait voter la loi qui oblige les communes à entretenir une école publique avec gratuité pour les enfants pauvres. Les instituteurs devant être formés à l'école normale créée dans chaque département.