Le 09 mai 1883 :
- Règlement du budget de 1882 :
- - Dépenses : 13 093,26 francs
- - Recettes : 19 164,43 francs
- - Excédent : 6 071,17 francs
- Vote d’une imposition extraordinaire pour faire face aux dépenses ordinaires de 1884 :
Elles se montent à 7 241,55 francs.
Il reste à pourvoir à un déficit de 875 francs 04
Le Conseil est d’avis à imposer la commune à concurrence de 1 000 francs de la façon suivante :
3 journées de prestations ainsi réparties :
- o ½ journée pour les CGC
- o 1 jour ½ pour les CIC
- o 1 jour pour les CVO
5 centimes spéciaux communaux ainsi répartis :
- o 3 1/3 pour les CGC
- o 1 2/3 pour les CIC
- o 0 pour les CVO (le Conseil déterminera ultérieurement pour ce qui est l’emploi du reliquat de 1882)
Les ressources disponibles tant ordinaires qu’extrordinaires seront partagés à part égale entre les 2 chemins des Brebions et de Verrières, en laissant au profit de celui des Brebions le produit de la souscription qui lui est offerte.
- Impôt extraordinaire pour cloisons aux maisons d’écoles du Bourg :
A la demande de l’I.A. il faudrait construire des cloisons dans les écoles destinées à partager en plusieurs logements. Après vote à bulletin secret, le Conseil se prononce contre l’allocation.
- Affaire PINASSAUD :
Le Préfet réitère sa demande de paiement de l’indemnité due au sieur PINASSAUD. Le Conseil, vu les finances de la commune, déclare ne pouvoir en payer que la moitié. Il vote donc la somme de 331 francs.
- Indemnité NEBOUT :
La commune a acquis de Mr François NEBOUT des Rigalloux, une parcelle de terrain de 4 ares et 16 centiares pour l’assiette du CIC N° 83 moyennant la somme de 52 francs. Accord du Conseil.
- Classement des chemins des Brebions et de Verrières :
Une lettre préfectorale explique qu’il n’est pas possible de classer ces chemins par le seul fait du déclassement du CVO N° 4 qui va de la Grande Fosse au Rond-point de la Jauvigère. Que le Conseil devait voter des ressources extraordinaires pour parfaire aux dépenses et pour parvenir à leur classement.
Le Conseil vote donc 2 centimes extraordinaires pendant 10 ans destinés à un emprunt à la caisse des chemins vicinaux. Il espère ainsi, qu’en considération des 3 centimes votés le 12 mai 1881, de la souscription offerte pour le chemin des Brebions et de l’énorme rabais obtenu sur le prix d’adjudication du chemin N° 3, il y a lieu de la part de l’administration supérieure de classer ces 2 chemins qui, au moyen de ces sacrifices, arriveront à complète exécution dans un bref délai.
Quant à la question d’entretien, la commune sera toujours en mesure d’y pourvoir ultérieurement.