Le 17 août 1884 :
- Création de foires et marchés :
- Le C.M. de Puymoyen demande l’autorisation de créer une foire qui se tiendrait le 1er dimanche de chaque mois sur les Chaumes de Crage. Accord du Conseil.
- Le C.M. de Magnac-sur-Touvre demande à ce que leur foire qui se tenait le 22 de chaque mois se tienne dorénavant le 25. Accord du Conseil.
- Le C.M. de Rouzède demande l’autorisation de créer 12 foires par an qui se tiendraient le 23 de chaque mois dans le village de l’Arbre. Accord du Conseil.
- Le C.M. de Montbron demande à ce que leur foire soit remise au lendemain lorsqu’elle tombera un dimanche ou un jour férié. Accord du Conseil.
- Le Conseil de l’Houmeau-Pontouvre demande l’autorisation de créer un marché aux grains qui se tiendrait au Pontouvre les mercredis et vendredis matins. Accord du Conseil.
- Affaire Beau-Roch du Bourg de Brie :
Demande la somme de 333 francs au sujet de la reconstruction d’un mur de soutènement qui doit-être bâti dans la traverse du Bourg, sur le CIC N° 61.
Le demandeur s’engage à faire cette construction à ses frais et prend à sa charge les dépenses que pourraient ultérieurement nécessiter l’entretien.
Le Conseil, considérant qu’en ce qui concerne les murs de soutènement, les frais sont à la charge exclusive de la ligne ainsi que cela a existé pour des cas analogues dans la traverse du Bourg de Brie, refuse de voter la somme demandée à la commune soit 166 francs 50. Le Conseil autorise le paiement de la totalité, soit 333 francs sur les fonds du CIC N° 61.
- Bail pour Mme Bertrand, institutrice à La Prévôterie :
Par courrier en date du 26 juin, Mr le Préfet invite le Conseil Municipal à passer un bail pour la location d’une pièce à ajouter au logement de l’institutrice ci-dessus désignée.
Or, par délibérations des 30 mars et 18 mai, le Conseil a expliqué les raisons de son refus des frais par les finances de la commune.
Mme Bertrand use de tous les moyens pour obtenir un supplément de logement et se plaint d’être logée trop étroitement. Alors pourquoi se charge t-elle de tant de personnes dans son ménage ? A t-elle dit dans ses réclamations qu’elle prenait aussi des pensionnaires chez elle ? Ceci n’a été établi dans aucun document mais c’est connu de tous.
Dans ces conditions, le Conseil dit que dès l’instant où Mme Bertrand, soit par spéculation, soit autrement, se trouve gênée pour son logement, il n’appartient qu’à elle d’apporter un remède à cette difficulté.
Le Conseil refuse donc de participer aux frais.
- Loyer de Mr Létard, instituteur adjoint à Brie :
Par courrier du 4 juin, Mr le Préfet expose que Mr Létard a déposé une demande tendant à obtenir le paiement d’une indemnité de logement de 72 francs par an.
Attendu que cet instituteur est logé chez Mme Veuve Mouton et qu’au lieu d’avoir un simple logement il jouit d’un appartement garni aux frais de sa propriétaire, laquelle doit elle-même se charger du ménage de Mr Létard;
Considérant qu’en effet la chambre peut être d’un loyer de 40 francs au maximum, que les 32 francs en plus peuvent équivaloir au loyer meuble dont il jouit;
Le Conseil autorise le Maire à mandater au profit de Mr Létard la somme de 40 francs à prendre sur celle de 90 francs portée à l’article 74 du BP 1884, et dit que le surplus doit-être à la charge de Mr Létard, la commune ne donnant pas de chambre garnie.