Le 16 février 1885 :
- Travaux de cloisons aux écoles communales :
Dossier de Mr le Préfet concernant les travaux à effectuer dans les écoles communales de la commune, préparé par Mr Landry, architecte à Angoulême.
Le Ministre de l’Instruction Publique et des Beaux Arts a accordé à la commune un secours de 300 francs pour l’aider à payer les frais de construction de cloisons de séparation des classes de l’école ( double), pour lesquels il avait été déjà accordé 20 francs sur les fonds du Département.
Une somme de 100 francs votée à titre de prélèvement sur les fonds libres communaux, forment un total de 420 francs. Les travaux se montent à 520 francs.
Le Conseil vote une somme supplémentaire de 100 francs permettant de réaliser les cloisons ainsi que les distributions à faire dans les logements pour pouvoir loger l’instituteur adjoint et l’institutrice adjointe.
- Demande d’indemnisation de Mr Foucauld du Bourg :
Le Sieur Etienne Foucauld demande à être indemnisé pour l’emprise sur 4 de ses terrains ainsi que tout ce qu’il y avait dessus, pour la construction du CVO N° 3 de Brie à La Jauvigère.
Une commission de 3 membres est nommée afin d’essayer de s’entendre à l’amiable et donne autorisation au Maire de signer s’il y a accord. Dans le cas contraire, le Maire est autorisé à choisir un expert de son choix pour l’évaluation.
- Demande d’indemnisation de Mr François Bégoin :
Le Sieur François Bégoin demande à être indemnisé pour l’emprise sur 3 de ses terrains ainsi que de tout ce qu’il y a dessus, pour la construction du CVO N° 3 de Brie à La Jauvigère.
Même délibération que ci-dessus.
- Classement des chemins des Brebions et de Verrières :
Monsieur le Préfet a écrit pour aviser que le budget de 1885 concernant la vicinalité est approuvé et qu’il a été remis à Mr l’Agent Voyer en Chef. Le Conseil est enchanté mais est étonné de la réserve faite par l’autorité préfectorale se basant sur ce motif : qu’en cas de non classement en temps opportun des chemins des Brebions et de Verrières, les ressources en travaux neufs seraient employées sur les autres voies classées.
Attendu qu’il est incontestable que ces deux chemins sont d’une utilité marquée pour la commune et, notamment, pour les deux villages, le Conseil a lieu d’espérer que l’administration ne perdra pas de vue les besoins de ces deux contrées et qu’elle avisera dans toutes les limites du possible, au moyen d’arriver à classer ces dits chemins au plus tôt, afin qu’avant la fin de l’année 1885, des adjudications soient données.