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Le mot du maire
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De plus en plus de ménages utilisent l'informatique. Certes, tout le monde n'a pas un ordinateur à disposition. Toutefois, c'est le moyen le plus rapide pour correspondre, pour communiquer, pour adresser des photos, pour faire savoir. Aujourd'hui, de nombreuses collectivités mettent Internet à disposition de leurs administrés qui n'ont pas d'ordinateur ou qui n'ont pas l'ADSL. Je souhaite et j'espère que ce blog vous intéressera. Des dernières nouvelles à l'histoire de la commune et de la communauté de communes, il est conçu pour vous et n'a aucun but électoral.
Bonne lecture.

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Mandat de Pierre ROSSIGNOL (1862 à 1872)

Le 8 avril 1862, Pierre ROSSIGNOL, aîné, est nommé maire.
 
Il est né aux Chirons, le 4 avril 1810, de Jean ROSSIGNOL, propriétaire, âgé de 21 ans, et Marie COGNIET.
Il mourut dans le même village le 14 juillet 1875.
 
Il avait épousé Françoise EMERY, de l'Houmeau-Pontouvre.
 
Son père avait été maire de Brie. Lui-même assura ces fonctions jusqu'au 3 octobre 1870. La IIIème République ne l'ayant pas jugé assez favorable au nouveau gouvernement, le remplaça par Louis PELTON, mais à la mort de celui-ci, en 1871, ROSSIGNOL reprit l'écharpe jusqu'au jour de son décès. 
Il avait été élu pour la 1ère fois en 1852 (13ème sur 16); réélu en 1860 (2ème); en 1865 et 1870 (1er). Il jouissait d'une grande sympathie parmi les électeurs.
 
Pendant la première période de son mandat, il n'y a rien à signaler. Nous constatons, d'après les délibérations :
  • - qu'on s'occupe surtout de voter des fonds pour mettre l'église et le presbytère en état convenable.
  • - Qu'en même temps, on cherche à se procurer des bâtiments scolaires mieux adaptés.
  • - Que l'affaire PINASSAUD a été réglée au mieux et que les discordes créées par la construction de la route de Brie à Angoulême ont été apaisées.
Le Conseil municipal ne s'est pas montré plus généreux que ses prédécesseurs en ce qui concerne le soulagement des pauvres, ou les dépenses non indispensables.
Le 2 avril 1867, il refuse les crédits demandés par l'autorité préfectorale pour permettre aux contre-maîtres cultivateurs et ouvriers agricoles de se rendre à Paris pour visiter l'exposition universelle.
 
Le 13 août 1868, il ne fera pas de dons aux pauvres à l'occasion de la fête nationale, malgré la circulaire du Préfet. Il prétend que la commune n'a pas de ressources.

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