Pierre DUMOUSSAUD, dit BRIZAMBOURG, marchand de vin au Quérut, est nommé maire le 30 juillet 1905. Il a une instruction au-dessus de la moyenne. Il est gros propriétaire terrien et officier de réserve.
Comme son prédécesseur, il appartient à une très vieille famille de Brie, y ayant souche connue dès le début du XVIIIème siècle.
Il est né le 12 octobre 1866 de Pierre DUMOUSSAUD-FAYOLLE et Marie BREBION, cette dernière ayant vu le jour aux Roulis, le 11 décembre 1842, fille de Pierre BREBION et Jeanne DEGORCE.
Son père était né à Brie le 12 février 1838 de Jean DUMOUSSAUD BRIZAMBOURG, propriétaire et roulier au Quérut et Marie ARRONDEAU, des Rassats.
Son Grand'père Jean, était marié à Louise SIMONNEAU, du Temple.
Notre maire avait épousé à Champniers, Marie Alida MAIGRET. Il s'éteignit au Quérut le 15 avril 1927, ayant cessé d'être maire depuis mai 1925.
Pendant ses 20 années de magistrature, il continue l'oeuvre de BREBION : transformation de nombreux chemins ruraux en vicinaux ordinaires, travail arrêté par la guerre en août 1914.
Le 9 octobre 1910, on amorce le projet d'ouverture du chemin situé au sud du champ de foire et en avril 1911, on décide la construction, sur ce même champ de foire, du bâtiment abritant le corbillard.
En septembre 1911, le Conseil décide la reconstruction reconnue indispensable des fontaines de Lirat et de l'Etang.
En 1912, le Conseil vote 75 francs pour sa part dans la construction d'un quai d'embarquement à la gare des économiques de Brie.
Le 29 septembre 1912, le Conseil se prononce contre l'élection des députés à la proportionnelle et préfère le scrutin de liste majoritaire. Il estime en même temps, que les fonctions de maire et d'adjoint doivent être exercées gratuitement sauf pour Paris.
En 1919, le Conseil proteste contre une proposition gouvernementale de supprimer des gardes champêtres ruraux. Ile estime, au contraire, que ces modestes employés sont indspensables dans chaque commune.
Le 13 août 1919, il se prononce contre la proposition du Préfet, concernant le repos hebdomadaire des agents des postes, car <<le repos dominical serait préjudiciable aux communes et à l'agriculture, et le travail étant plus que jamais nécessaire au pays !>>.