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Le mot du maire
Pourquoi un blog ?
De plus en plus de ménages utilisent l'informatique. Certes, tout le monde n'a pas un ordinateur à disposition. Toutefois, c'est le moyen le plus rapide pour correspondre, pour communiquer, pour adresser des photos, pour faire savoir. Aujourd'hui, de nombreuses collectivités mettent Internet à disposition de leurs administrés qui n'ont pas d'ordinateur ou qui n'ont pas l'ADSL. Je souhaite et j'espère que ce blog vous intéressera. Des dernières nouvelles à l'histoire de la commune et de la communauté de communes, il est conçu pour vous et n'a aucun but électoral.
Bonne lecture.

2 Jean ROSSIGNOL

Le 13 février 1842, 6 des protestataires sont arrivés à midi et demi avec le maire. Rentrent les autres conseillers. Les premiers sortent en déclarant qu'ils veulent faire place aux nouveaux arrivants et, effectivement, ne retournent pas en séance, au cours de laquelle on constate que l'instituteur BASSOULET prend position avec la minorité.
 
Sur l'instance du Préfet, l'affaire revient à la séance du 8 mai 1842 qui est présidée par l'adjoint, Jean PARANTAUD.
Au vote : 7 voix contre 7. Le président fait pencher la majorité dans le sens du rejet de la proposition de placer la mairie au chef-lieu.
Deux membres de la majorité ont déclaré qu'ils accepteraient volontiers que les séances eussent lieu au Bourg si Monsieur le Maire consentait à s'y transporter. A quoi le Maire a répondu qu'il ne présiderait pas l'assemblée au chef-lieu comme maire, mais qu'il irait comme membre du Conseil municipal s'il n'était pas maire.
 
Ce qui semble bien prouver que la question de la mairie au Bourg est à peu près la seule cause de la division  du Conseil, c'est que le 8 mai 1842, les 13 conseillers présents ont signé la délibération approuvant les comptes du maire.
 
Mais, pour arriver à leur fin, ils vont faire feu de tout bois. Des deux côtés on cherche à évincer les adversaires en usant du moindre prétexte (révision de la liste électorale le 24 juillet 1842).
Le 9 septembre 1842, ROSSIGNOL désigne spécialement Jean PARRANTAUD, adjoint, pour célébrer les mariages quand il sera absent.
 
Mais cette situation ne peut se prolonger.
 
Le 16 octobre 1842, Jean MESNARD, du village des Brebions, devient maire.

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