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Pourquoi un blog ?
De plus en plus de ménages utilisent l'informatique. Certes, tout le monde n'a pas un ordinateur à disposition. Toutefois, c'est le moyen le plus rapide pour correspondre, pour communiquer, pour adresser des photos, pour faire savoir. Aujourd'hui, de nombreuses collectivités mettent Internet à disposition de leurs administrés qui n'ont pas d'ordinateur ou qui n'ont pas l'ADSL. Je souhaite et j'espère que ce blog vous intéressera. Des dernières nouvelles à l'histoire de la commune et de la communauté de communes, il est conçu pour vous et n'a aucun but électoral.
Bonne lecture.

2 Petite histoire : vie économique

Le 29 septembre 1858 :
le Conseil estime qu’il y a lieu de reconnaître à ce ruisseau, une largeur de 1 mètre, de l’Etang du Chemin de Verrières à Champ de Goret, c’est-à-dire jusqu’au bas du village de Verrières, car c’est à cet endroit qu’il rejoint la voie publique, et de 1 mètre 33 de ce point au moulin de Champ de Goret.
 
Le meunier avait probablement demandé plus car la délibération précise qu’il est inutile d’exiger 1 m 50 et 2 m 50 dans les mêmes limites.
Image de 2 Petite histoire : vie économique
Un des endroits les plus larges de la Gorette en bas de Champ de Goret. (Ph. J. CHASSAGNE - JP GUILLOU 2009)
Un des endroits les plus larges de la Gorette en bas de Champ de Goret. (Ph. J. CHASSAGNE - JP GUILLOU 2009)
 Le 23 juillet 1861 :
 
un arrêté municipal ordonne « le fauchage et le faucardement de la rivière ( ce terme est un peu exagéré car il ne pouvait s'agir que d'un ruisseau, même s'il était beaucoup plus alimenté qu'aujourd'hui) de l’Etang de Brie du 05 août au 1er septembre ».
 
Le 17 août 1864 :
 
l’arrêté nomme « le ruisseau de l’Etang à Champ de Goret » et indique que le curage et le fauchage devront être opérés par les propriétaires riverains du 20 au 30 août.
De fortes pluies survenues à cette date ayant provoqué une forte crue, le maire ROSSIGNOL reporta la date du travail du 1er au 15 septembre.
 
Après 1870 il n’y a plus trace du sujet. Le ruisseau meurt lentement et on paraît s’en désintéresser.

LA VIE ECONOMIQUE :

 
Brie fut de tout temps une contrée essentiellement agricole mais de faibles ressources.
 
Autrefois, l’industrie extractive fournissait quelques bénéfices. Dans la partie nord-est on recherchait le minerai de fer (des puits sont encore visibles en forêt). Des noms de lieux semblent perpétuer le souvenir de cette industrie : le vilage des Forges, le plantier de la Forge près du Maine Joizeau.
Le minerai était encore recherché à la fin du XVIIIème siècle.
 
La pierre à bâtir, le moëllon, tiré des carrières locales qui sont multipliées à volonté, n’a jamais fait l’objet d’exportation et donc d’exploitation intensive. On l’utilise sur place selon les besoins de chacun.
 
De même pour le sable de maçonnerie, suffisamment abondant (NDLR : une ancienne et belle carrière se trouve dans le bas du village des Brebions sur le chemin de la Fontaine de fonfaye).
 
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