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Le mot du maire
Pourquoi un blog ?
De plus en plus de ménages utilisent l'informatique. Certes, tout le monde n'a pas un ordinateur à disposition. Toutefois, c'est le moyen le plus rapide pour correspondre, pour communiquer, pour adresser des photos, pour faire savoir.
Aujourd'hui, de nombreuses collectivités mettent Internet à disposition de leurs administrés qui n'ont pas d'ordinateur ou qui n'ont pas l'ADSL.
Je souhaite et j'espère que ce blog vous intéressera. Des dernières nouvelles à l'histoire de la commune et de la communauté de communes, il est conçu pour vous et n'a aucun but électoral.
Bonne lecture.
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3 Petite histoire : l'agriculture
L’industrie de transformation du bois occupa jusque dans les années 1950-60, une main d’œuvre nombreuse : abattage des bois, sciage, coins pour fixer les rails, charbon de bois utilisé par la Fonderie de Ruelle jusqu’à la fin du XIXème siècle. Mais les charbonniers disparaissent peu à peu et une usine s’est créée sur la lisière Est de la commune, à la limite de la commune de Saint-Projet et sur le bord de l’ancienne route nationale 141, pour la récupération des goudrons dans la fabrication du charbon de bois. (NDLR : dans les années 1950 son essor était sérieusement menacé. Elle disparut et fut détruite lors de la construction de la 2 fois 2 voies de la R.N. 141. Elle se trouvait sur l’emplacement actuel de l’échangeur qui mène, d’un côté à la zone d’emploi de Mornac et, de l’autre côté, au carrefour qui va à gauche au 515ème Régiment du Train, à droite aux Lignons et, en face à la maison forestière du Lac Français). Le commerce fut, pendant jusqu’au début du XIXème siècle, assez florissant. Il y eut de nombreux "maréyeurs" dans les villages des Gendres et des Frottards. Puis de nombreux voituriers, ancêtres de nos transporteurs routiers actuels, pour le convoyage du bois et du charbon de la Braconne, du vin, du Cognac, des merrains à barrique, du sel et du poisson d’Aunis, dans les villages des Frauds, des Rigalloux et du Bourg. Cette profession était représentée par 55 membres possédant 64 chevaux, 24 mulets et 20 ânes.
L'AGRICULTURE :
Image de L'AGRICULTURE : et 3 Petite histoire : l'agriculture
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Les laboureurs à bœufs en possédent en général 2. Un seul en a 4 et un autre 6. Quelques uns, plus pauvres, n’en ont qu’un. Certains ont également une jument ou un âne. Au XVIIIème, les brebis étaient nombreuses mais leur nombre n’a cessé de diminuer. Dans chaque famille le grand nombre d’enfants permettait de trouver facilement une bergère, travail peu pénible, réservé de préférence aux vieilles grand’mères et aux jeunes filles qui profitaient de cette occupation pour rencontrer leur futur mari (sic). Vers 1830, être berger devint une véritable profession. Les troupeaux étaient nombreux et, du fait de l’extension du vignoble, du défrichement de terrains plus ou moins boisés, les bêtes ne trouvaient plus une nourriture suffisante. Elles commettaient forcément des dégâts dans les champs voisins des chemins ; si bien que l’Administration communale demanda et obtint l’autorisation de faire conduire les troupeaux en forêt de Braconne . C’est à la réunion du Conseil du 14 décembre 1834 que celui-ci prend une première décision sur ce sujet : Il rejette les conditions imposées par l’article 6 du règlement forestier qui rend la commune responsable des condamnations qui pourraient frapper les pâtres. En effet « une grande partie de la population ne profite pas de la tolérance étant trop éloignée de la forêt. Il serait donc injuste de lui imposer une charge qui n’a pas de contre-partie pour elle. D’ailleurs, il est reconnu que les usagers du pacage sont presque tous propriétaires, donc responsables, mais trop pauvres pour se procurer la pâture nécessaire à leurs bestiaux. »
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