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Le mot du maire
Pourquoi un blog ?
De plus en plus de ménages utilisent l'informatique. Certes, tout le monde n'a pas un ordinateur à disposition. Toutefois, c'est le moyen le plus rapide pour correspondre, pour communiquer, pour adresser des photos, pour faire savoir. Aujourd'hui, de nombreuses collectivités mettent Internet à disposition de leurs administrés qui n'ont pas d'ordinateur ou qui n'ont pas l'ADSL. Je souhaite et j'espère que ce blog vous intéressera. Des dernières nouvelles à l'histoire de la commune et de la communauté de communes, il est conçu pour vous et n'a aucun but électoral.
Bonne lecture.

27 Petite Histoire : le cimetière (suite 2)

Aujourd'hui, on achète une concession au cimetière, autrefois les places d'honneur à l'intérieur de l'église se vendaient. Il n'y a pas beaucoup de changement, sauf que depuis la fin du règne de Louis XVI, il est interdit d'enterrer dans les édifices religieux.
En dehors de ces deux cimetières principaux, église et Logis, dont seul le dernier subsiste depuis la révolution de 1789, il y eut de nombreux autres lieux d'inhumation, d'importance inégale, mal définie aujourd'hui, parfois aussi peu précise que la situation :
 
  • - le 7 décembre 1677, j'ai enterré Catherine BAYOUX, du Lirat, âgée d'un an et demi. Elle gît dans le cimetière de Lirat.
  • - le 7 décembre 1677, j'ai enterré Jeanne BEGOUIN, 56 ans, elle gît dans le cimetière du Maine Josos (Joizeau).
  • - le 19 février 1678, j'ai enterré Catherine PIFFRE, âgée de 2 ans. Elle gît dans le cimetière du village du Maine Josos.
Image de 27 Petite Histoire : le cimetière (suite 2)
Un des sarcophages en pierre chez un particulier au Bourg de Brie
Un des sarcophages en pierre chez un particulier au Bourg de Brie
Ces actes sont signés par le curé MULOT.
Eugène DUBOIS n'a pas trouvé d'autres textes concernant ces cimetières. S'agit-il d'inhumations isolées ? Si oui, pourquoi n'en trouve-t-on pas d'autres dans la suite des temps ?
 
Si les textes de l'état civil n'ont pas fourni les preuves cherchées, les fouilles ont partiellement suppléé à cette carence.
 
Vers 1892 en enlevant la terre sur l'actuelle place de la salle des fêtes, au nord-est du Bourg, on a trouvé des cercueils en pierre, avec de nombreux ossements.
D'après Monsieur PINASSAUD, de Brie, ce fut le 5 octobre 1892, à 13 heures, sur le Parc, derrière la maison BEGOIN, près du village des Marquants, dans un terrain appartenant à Guillaume ROUHIER, du Bourg, que furent mis à jour les 4 tombeaux bien conservés.
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