Le 15 janvier 1882 :
- Demande faite par les habitants de Verrière tendant à obtenir le classement d’un chemin qui desservirait leur village. De même le déclassement du chemin V.O. N° 4 du bout de la Grande Fosse au bout de La Jauvigère en vue d’obtenir le classement d’un chemin portant le N° 4 (?) partant du Bourg et allant au village des Brebions.
Vu la souscription faite par les habitants des Brebions, vu l’urgence incontestable de ces 2 chemins, vu que ces 2 villages n’ont que des chemins impraticables, vu que le Conseil est d’avis d’ajourner la construction du chemin N° 3 partant de Chez Masset jusqu’à la limite de la commune de Rivières, Le Conseil donne un avis favorable et dit que les ressources seront partagées par moitié entre les deux chemins ( en 1882 pour celui des Brebions et en 1883 pour celui de Verrière).
Le 12 février 1882 :
- Diverses réclamations verbales ont été adressées par différents habitants de la commune concernant l’interception occasionnée par la création du Polygone dans la forêt de la Braconne, des allées des Forges, des Gailledrats (Gaildrats) et des Boussats, lesquelles allées vont à La Rochefoucauld.
Le Conseil reconnaît que les populations de la commune en souffrent et qu’il y aurait lieu de la part de l’administration de demander l’ouverture de ces chemins afin qu’ils soient remis à leur libre circulation au moins pendant les époques où les exercices de tirs n’ont pas lieu.
- Vu l’expiration du bail passé avec Monsieur BREBION de La Prévôterie pour le matériel de l’école qui aura lieu le 31 décembre de cette année, un devis est demandé d’urgence pour l’acquisition de tables, estrades et autres. De même pour l’école des filles dirigée par Madame LURAT dont le matériel appartient presque en totalité à cette dernière.
Le Conseil autorise la demande d’un devis pour ces deux écoles et qu’il soit prêt pour la session de mai prochain.
- Monsieur le Préfet demande que la somme de 612,75 francs allouée à Monsieur PINASSAUD, adjoint, soit supportée par la commune et non par les ressources de la ligne.
Le Conseil considère que cette somme ne lui est due qu’en raison de la dépréciation qu’a causé la construction du chemin d’intérêt commun à ses bâtiments et non pour emprise de terrain; qu’au contraire, la somme allouée au réclamant par des experts, sans l’intervention ni l’acceptation du Conseil, devait être destinée à la construction d’un canal autour des bâtiments endommagés pour empêcher les eaux pluviales d’y pénétrer, et que Monsieur PINASSAUD plutôt que d’accepter ce canal a préféré recevoir la somme allouée en numéraire.
Le Conseil persiste donc dans son refus. D’ailleurs, avant l’exhaussement de remblai fait il y a quelques années, Monsieur PINASSAUD ne s’était jamais plaint d’aucun dérangement.
A noter que toutes les signatures des conseillers sont présentes page 18 du registre et que, au dessus de celle de Monsieur PINASSAUD, ce dernier a écrit : « j’approuve toutes les délibérations de cette réunion à l’exception de celle qui me concerne ».
