Zone de navigation principale du site Internet Zone du contenu principal du site Internet
Rubriques
Le mot du maire
Pourquoi un blog ?
De plus en plus de ménages utilisent l'informatique. Certes, tout le monde n'a pas un ordinateur à disposition. Toutefois, c'est le moyen le plus rapide pour correspondre, pour communiquer, pour adresser des photos, pour faire savoir. Aujourd'hui, de nombreuses collectivités mettent Internet à disposition de leurs administrés qui n'ont pas d'ordinateur ou qui n'ont pas l'ADSL. Je souhaite et j'espère que ce blog vous intéressera. Des dernières nouvelles à l'histoire de la commune et de la communauté de communes, il est conçu pour vous et n'a aucun but électoral.
Bonne lecture.

Accueil > Commune de Brie > Histoire de la commune depuis 1793 > Petite histoire d'après le livre d'Eugène DUBOIS > 42 Petite histoire : Ecoles et instruction publique (suite 2)

42 Petite histoire : Ecoles et instruction publique (suite 2)

Le 4 mai 1834 le Conseil municipal décide l'ouverture d'une école primaire publique pour la commune seule.
Il veut choisir un local convenablement disposé, tant pour servir d'habitation que pour recevoir les élèves.
Son choix se porte sur la maison de MARTONNAUD, en face de la sacrisitie, au Sud, et en bordure de la route.
 
La question des locaux fut longtemps une cause de soucis pour la commune. Les délibérations en font foi.
 
Le 17 novembre 1844, le maire avise ses collègues que la veuve MARTONNAUD ne veut plus louer sa maison servant d'école. Le Conseil l'autorise alors à traiter avec Louis PÎTRE, pour 7 ans, puisque celui-ci s'engage à faire les réparations.
 
Mais le 4 septembre 1845, nouvel incident : MESTURAS, gendre de MARTONNAUD, demande une indemnité pour résiliation du bail. Il faudra traiter à l'amiable avec lui et, au besoin, plaider. Cependant, le 29 septembre 1845, la dame MARTONNAUD avoue que les paroles qu'on lui prête, sont véridiques. Elle a bien été d'accord pour la résiliation, mais la commune a tardé à lui remettre les clefs. Le maire est donc autorisé à payer une année de loyer ou à plaider si MESTURAS refuse.
Le 12 février 1853, le Conseil est avisé que PÎTRE veut faire cesser le bail de l'école en décembre. Il demande alors que ce dernier devra le notifier par voie judiciaire.
 
Tous ces ennuis devraient pousser le Conseil à hâter l'acquisition de locaux ! On s'explique mal, alors, la décision du 8 septembre 1853 qui ajourne l'achat d'une maison d'école, malgré l'offre du Préfet, de participer à la dépense.
 
Le 12 novembre, même attitude.
Le 12 mai 1854, on sollicite l'offre des habitants, mais le loyer ne devra pas dépasser 100 francs.
 
Enfin, le 12 février 1855, on décide de vendre les communaux pour acheter une école.
La décision restera longtemps à l'état de projet.
Une idée de l'état des bâtiments scolaires nous est fournie par les archives de Brie, du 17 janvier 1852 :
 
<< Aujourd'hui, ... nous nous sommes transporté ... au chef lieu de la commune de Brie, maison du sieur Jean Pinassaud, instituteur, afin de visiter l'état du local dans lequel il nous a déclaré vouloir ouvrir une école qui a donné lieu à sa réclamation; le sieur Jean Pinassaud, trouvé par nous à son domicile nous a conduit dans le local qu'il nous a dit être sa maison d'école et qui consiste en ce moment, en une espèce de grange, ayant une ouverture sans croisée et fermant à deux contrevents, dans laquelle se trouvaient quelques barriques de vin et n'ayant ni cheminée, ni plancher ou carrelage de pied, ni plancher au-dessus, ni même de crépissage. Sur l'observation que nous ne pouvions considérer ce local comme maison d'école qu'après que les réparations auraient eu lieu, le sieur Pinassaud nous a observé que son intention était d'ouvrir 2 croisées sur la voie publique et de mettre le tout en état quand besoin serait. Ne pouvant apprécier si un local qui n'est même pas encore terminé ne peut être contraire, par son humidité et par les travaux qui seront faits, à la santé des enfants, nous avons dressé le présent procès-verbal de l'état des lieux, nous en référant à la décision de M. le Recteur et à la visite de M. l'Inspecteur pour apprécier les droits du sieur Pinassaud et la validité de sa réclamation qui nous paraît prématurée, le tout quoi nous avons dressé le présent procès-verbal>>.
                                                                                                                                                                            Signé : MESNARD
Plan du site | Mentions légales | Contact
agence web