- Construction des chemins des Brebions et de Verrières :
Le rapport de l’Administration conclut à ce qu’il y a lieu d’accepter le vote du Conseil en date du 03 février 1884, lequel a pour but de satisfaire les obligations qui ont été imposées pour arriver à assurer les ressources nécessaires pour la construction des dits chemins.
Considérant que la clause par laquelle le Conseil a demandé que dans le cas où les sommes votées ne seraient pas suffisantes, le Département et l’Etat complèterait le surplus, celle-ci apporte un obstacle contraire à l’approbation de la délibération sus relatée, le Conseil :
Supprime l’alinéa par lequel il a imposé des conditions qui ne sont pas acceptables par l’autorité préfectorale et demande à ce que, vu l’urgence des besoins des populations de ces villages, des études soient faites sans tarder afin que des adjudications y soient données le plus tôt possible.
- Réclamation de Mme Bertrand institutrice à la Prévôterie :
Communication en date du 13 courant, de Mr l’Inspecteur des écoles primaires, au sujet de l’insuffisance de logement de la dite institutrice.
Dans sa délibération du 30 mars, le Conseil n’a pas méconnu cette insuffisance et a même déclaré ne pas s’y opposer mais que ça n’était pas à la commune de payer.
L’Inspecteur précise que pour établir le bien fondé de la demande, il s’agit de voir que cette institutrice est appelée à fournir un logement à son père et à sa belle-mère, lesquels actuellement habitent chez elle.
Le conseil, considérant que le père, admis à la retraite, est dans la situation de se procurer un logement à ses frais; que l’arrivée de la belle-mère ne doit pas être un cas pour qu’il soit alloué à cette famille un supplément de logement aux frais de la commune, décide de ne pas prendre part à cette dépense.
- Supplément de classement de chemins ruraux :
Des réclamations verbales ont été adressées au Maire par différents propriétaires concernant des omissions lors du classement des chemins ruraux.
Pour arriver à régulariser cette situation, le Conseil prie l’Administration supérieure de produire un plan le plus promptement possible afin que, dans une réunion ultérieure, le Conseil puisse réparer les omissions qui ont pu être faites primitivement.