Le 14 juin 1885 :
- Projet de classement en voie vicinale ordinaire du chemin rural des Rassats :
Vu le résultat de l’enquête du 17 mai, attendu que le CIC N° 83 tombant sur la RN 141, n’a pas un débouché direct en ce point, il y aurait avantage à construire le chemin projeté en prolongement du CIC N° 83, allant aboutir au point F porté sur le plan carte. Cette direction étant admise serait la moins coûteuse, en ce sens qu’en admettant que les propriétaires exigeraient le paiement de leurs terrains, ces terrains seraient d’une valeur bien inférieure à ceux situés à partir du dit point F venant aux Rassats.
Pour arriver à cette solution, tant au point de vue de donner une certaine importance au CIC N° 83, que pour relier d’une façon directe la commune de Brie avec celle de Bunzac, le Conseil prend d’ors et déjà l’engagement de construire aux frais de la commune de Brie la partie de chemin comprise entre la RN 141 et le dit point F, toujours à cette condition, que cette voie sera le prolongement en ligne directe du dit CIV N° 83. Par conséquent, renonce au classement proposé par l’autorité supérieure arrivant dans le village des Rassats.
- Réponse à la réclamation Dumoussaud du Maine-Joizeau :
vu sa délibération du 22 mars 1885, vu le rapport des agents voyers concluant que les travaux du CVO N° 3, dans la section concernée, ont été commencés le 4 décembre 1882 et reçus provisoirement le 9 juin 1883, qu’aussitôt l’ouverture des travaux la ligne a été en exécution sur toute la section en raison de la masse de protestations qui y était portée et qu’il y a lieu de penser que les terrains du Sieur Dumoussaud ont été occupés avant le 3 février 1883, le Conseil refuse le paiement demandé.
- Demande d’indemnité de logement de Mr Pouzy, instituteur adjoint au Bourg :
Lettre par laquelle Mr Pouzy demande l’allocation d’une somme de 40 francs pour indemnité de logement, somme égale à celle qui a été votée au profit de Mr Létard son prédécesseur, pour un cas analogue pendant l’année scolaire 1883-1884.
Le Conseil regrette que Mr Pouzy, lors de sa nominationse soit dispensé de faire la demande d’un logement, car dans ce cas, il eût été permis à la commune d’activer la réparation qui va être faite prochainement dans le logement de l’instituteur titulaire, en vue d’arriver à loger l’instituteur adjoint dans le même local et ce, sans surcharger le budget de la commune. De son côté, aucune demande n’ayant été faite, le Conseil ne se voit nullement préoccupé de cette question, sachant que Mr Pouzy réclamant habiter avec ses parents, il n’y avait pas lieu de supposer que dans la suite il se déciderait à faire une semblable réclamation.
Dans ces conditions, le Conseil refuse l’allocation de la somme demandée et, prenant acte de cette réclamation, va hâter les travaux qui ont pour but d’établir le logement de l’adjoint dans la maison communale, travaux qui sont dejà adjugés et en voie d’exécution.