Le 23 août 1885 :
- Affaire Bouchaud des Rigalloux et Garraud des Boussats :
Vu la délibération du 31 mai 1885, Mr le Préfet expose que par décision du Conseil Général, les communes ne peuvent obtenir de subvention pour paiement de terrains nécessaires aux chemins de grande circulation et d’intérêts communs que lorsqu’il s’agit de terrains bâtis situés dans des travaux et qu’il est démontré que leurs ressources sont insuffisantes pour payer les indemnités. Dans tous les autres cas, il incombe aux communes propriétaires du sol des chemins vicinaux, d’assurer les voies et moyens pour couvrir les dépenses occasionnées par les acquisitions de terrains utiles à ces voies.
Le Conseil vote la somme nécessaire de 107,40 francs, laquelle s’ajoute aux 432,35 francs déjà inscrits au budget 1885. Soit un total de 539,75 francs dus à Mrs Bouchaud et Garraud.
- Demande d’ouverture d’un chemin par les habitants du Temple, du Quérut et de Tartassonne :
Une pétition de divers habitants des villages ci-dessus désignés expose que le chemin des Marquants au Temple tombant sur le N° 83, ainsi que l’embranchement du chemin de Tartassonne passant par le Quérut s’embranchant également sur le dit chemin N° 83, sont des voies impraticables.
Ils demandent l’élargissement et la reconstruction de ces deux chemins et observent que dans le cas où l’administration ferait droit à leur demande, ils s’imposeraient une souscription en vue de faciliter les travaux.
Le Conseil délibère et dit qu’il ne méconnait pas les besoins des dites populations mais, qu’en raison de la situation de la commune, il est de toute impossibilité de venir en aide à la construction des chemins demandés.
Cependant, le Conseil observe que dans le cas où les réclamants s’imposeraient des sacrifices assez grands pour arriver à un résultat, loin de devenir hostile à cette marche ( ?) utile, il se prêterait à la circonstance dans toute la limite du possible. (compliqué !).
- Réponse à la réclamation des habitants des Grimardières et des Mougnauds :
Une lettre des habitants des villages ci-dessus désignés expose que par suite des eaux pluviales qui sont tombées dernièrement, le chemin qui conduit des Frottards aux Grimardières passant chez Mougnaud est devenu impraticable.
Ils demandent qu’il leur soit accordé des prestations en nature pour faire des réparations afin de le remettre à l’état de viabilité.
Le Conseil, vu l’urgence, est d’accord pour ce qui le concerne, à faire droit aux réclamants, mais il s’en réfère à la décision de l’administration supérieure.