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Le mot du maire
Pourquoi un blog ?
De plus en plus de ménages utilisent l'informatique. Certes, tout le monde n'a pas un ordinateur à disposition. Toutefois, c'est le moyen le plus rapide pour correspondre, pour communiquer, pour adresser des photos, pour faire savoir. Aujourd'hui, de nombreuses collectivités mettent Internet à disposition de leurs administrés qui n'ont pas d'ordinateur ou qui n'ont pas l'ADSL. Je souhaite et j'espère que ce blog vous intéressera. Des dernières nouvelles à l'histoire de la commune et de la communauté de communes, il est conçu pour vous et n'a aucun but électoral.
Bonne lecture.

église : préliminaire

Le prêtre Jean COLLAIN prit possession de la cure de Brie le 27 mars 1719. Il devint docteur en théologie et passa à Saint-Angeau le 7 mai 1729. D'après lui, c'est dans le voisinage des rivières, des fontaines, qe se sont élevées nos vieilles églises, souvent à l'ombre des grands bois, plutôt que près des grands chemins.
 
C'est une opinion qui, pour Brie, est autant confirmée qu'infirmée. Si, en effet, l'église s'élève en bordure du fond de la vallée, il semble que l'ancienne voie primitive qui a dû desservir l'embryon du Bourg, ne soit pas étrangère au choix de l'emplacement.
La première cloche connue à Brie est mentionnée dans les registres paroissiaux en l'année 1782, le 24 avril.
Fondue par Michel-François GANSBERT, elle a été bénie à la date ci-dessus et a eu comme parrain Monsieur Philippe de NESMOND, chevalier, seigneur de Brie, Geauvinière (sic), Michenie et autres lieux et, pour marraine, dame Marguerite Jeanne GARNIER (de la Davignère) son épouse.
 
La cloche a été mise dans le clocher le 30 avril 1782.
 
Au cours de la Révolution elle fut transportée à La Rochefoucauld, comme beaucoup d'autres, et destinée à être fondue et transformée en canons.
 
Elle pesait 600 livres.
D'après Eugène DUBOIS :
 
Au début de la révolution de 1789 on s'aperçoit bien qu'il existe une fraction anti-catholique, pas encore athée.
 
Le 5 novembre 1790 une partie des habitants demande que les bancs de l'église soient enlevés par leurs propriétaires ou, à défaut, à leurs frais (Archives départementales L31).
 
A la même époque, l'église est saccagée, le pavage enlevé ainsi que les vitres.
Le 1er mai 1806 une délibération du conseil municipal constate qu'on a vendu même le carrelage.
 
Le 4 Nivôse an XII la délibération concerne les frais du culte à rétablir.
 En l'an X, l'église étant réouverte, les habitants de Brie voulurent la pourvoir des objets nécessaires au culte.
Ils allèrent à La Rochefoucauld et rapportèrent une cloche de cette dernière ville qui portait la mention :
 
<<j'appartiens au chapître de La Rochefoucauld et j'ai pour parrain le très haut et très puissant seigneur Alexandre de LA ROCHEFOUCAULD et pour marraine ... Louise Lisabeth de LA ROCHEFOUCAULD duchess d'Anville, 1753>>.
 
Elle pesait 600 livres.
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