Le 08 juillet 1883 :
- Lettre du Préfet demandant au Conseil de se préoccuper des mesures à prendre pour la célébration de la Fête Nationale du 14 juillet. Le Conseil s’associant aux vœux du Parlement et du Pays, vote un crédit de 20 francs destinés à l’acquisition de lampions et de mèches et confie au maire le pavoisement à faire à la maison commune.
- Classification des chemins vicinaux ordinaires :
Par circulaire ministérielle en date du 31 mars de cette année, le Conseil est invité à classer les CVO en trois catégories et à limiter son réseau subventionné.
L’Administration Vicinale a dressé un état de ces chemins et a décidé que les CVO N° 3, 5, 6 et 7 sont proposés pour la 1ère catégorie; le N° 4 pour la 2ème catégorie.
Le Conseil, après un examen sérieux, n’est pas tout à fait de cet avis et décide que :
les CVO N° 3, 6 et 7 seraient en 1ère catégorie,
le CVO N° 5 serait en deuxième catégorie car n’étant que d’une utilité médiocre pour la commune,
quant au N° 4 il est d’une complète inutilité pour la commune qui en a déjà demandé son déclassement. Pour le remplacer il a été demandé le classement des chemins de Brie aux Brebions et de Brie à Champ de Goret.
Le Conseil demande donc de pourvoir au classement de ces 2 chemins en 1ère catégorie. En 3ème catégorie, le Conseil y classe le chemin rural qui va du Bourg de Brie au Puits de Nanteuil, mais dont la construction peut être largement ajournée.
Le 12 août 1883 :
- convocation à midi. A 16 heures le quorum n’étant pas atteint (8 membres sur 16), la séance est levée.
Le 02 septembre 1883 :
Il ne s’agit pas d’un conseil municipal mais d’un rapport du livre d’Eugène DUBOIS, qui précise que les archives mentionnent qu’il y eût un violent ouragan.
De même, en 1835, à 3 reprises, les 26, 28 juillet et 1er août, de formidables orages de grêle causairent d’énormes ravages. Les récoltes furent perdues. Le Conseil Municipal demanda des secours à l’Administration Préfectorale. Réuni à nouveau le 14 août, il constate la réponse favorable du Département. Le maire n’ayant pas eu le temps d’évaluer lui-même les dégâts, fit décider que la commune serait divisée en secteurs dans chacun desquels enquêteraient deux conseillers municipaux.
NDLR : nous verrons que le 2 février 1935 il y eu un ouragan qui, de mémoire d’homme, n’eût aucun rival. Mais le 27 juillet 1983 il y en eût un autre dont les dégâts furent considérables. Enfin, le 26 décembre 1999, une tempête d’une violence inouïe sur une grande partie de la France, détruisit de nombreux massifs de la forêt domaniale de la Braconne, beaucoup de toitures, plus d’électricité, de téléphone,etc.