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De plus en plus de ménages utilisent l'informatique. Certes, tout le monde n'a pas un ordinateur à disposition. Toutefois, c'est le moyen le plus rapide pour correspondre, pour communiquer, pour adresser des photos, pour faire savoir. Aujourd'hui, de nombreuses collectivités mettent Internet à disposition de leurs administrés qui n'ont pas d'ordinateur ou qui n'ont pas l'ADSL. Je souhaite et j'espère que ce blog vous intéressera. Des dernières nouvelles à l'histoire de la commune et de la communauté de communes, il est conçu pour vous et n'a aucun but électoral.
Bonne lecture.

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La Chapelle des Frauds d,après M. Jean-Luc AUGUSTIN (suite 3)

Dans les années 50 le diocèse d’Angoulême, par la voix de son évêque, cherche à acquérir cette chapelle qui est restée propriété des héritiers de M François Sardain.
 
M l’abbé Pouget fait quelques recherches sur son origine et en particulier demande à M Firino Martell si il y a toujours des chasses à courre dans la forêt de la Braconne.
Ecoutons ce témoignage :
 
Mon cher Abbé,
 
Je m’excuse de répondre si tardivement à votre lettre que je trouve à mon retour de voyage.
 
Je suis bien en peine pour vous répondre car, depuis de nombreuses années, il n’y a plus de chasse à courre à la Braconne. Le dernier équipage avait comme maître le Comte de Benac qui, depuis, est mort. Cet équipage formait une société à laquelle mon père a participé.
 
Je vais essayer de retrouver quelques renseignements qui vous soient utiles auprès de ma cousine des Mousties.
 
Et vous prie de croire, Mon cher Abbé, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
 
                                                                                                                                          Signé : M. Firino Martell.
 
Entre le mois de novembre 1955 et janvier 1956 une importante correspondance a lieu entre Mme Sardain et le Vicaire Général. L’évêché veut bien acheter cette chapelle, il n’y a aucun doute, Monseigneur a donné son accord mais il manque toujours un papier, un quelque chose qui fait qu’on n’arrive pas à passer devant le notaire…
 
Cet état des choses exaspère Mme Sardain surtout lorsqu’elle apprend que Monseigneur est venu pour visiter la chapelle un dimanche après-midi après sa visite à Roumazières : elle avait justement prévenue le Vicaire Général de ne pas venir ce jour là car elle allait chez sa fille !
 
Enfin l’acte de vente est signé le premier mars 1956 et l’Association Diocésaine d’Angoulême devient propriétaire de la chapelle.
 
Un aumônier militaire est toujours nommé au camp militaire et des messes sont toujours célébrées aux Frauds. Cependant, le chemin qui traverse les Frauds autrefois fréquenté par quelques rarissimes automobiles est devenu maintenant une route goudronnée qui voit passer de nombreux véhicules et de moins en moins de chevaux avec leurs charrettes. En d’autres termes les abords de la chapelle sont devenus dangereux pour les fidèles et surtout pour les enfants.
 
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